Annexe 1.A – Limites associées à ce contenu

La base de données centrale de la CNESST consultée pour cet exercice ne reflète qu’une très faible proportion des lésions portant sur les troubles mentaux courants (TMC), malgré leur importance dans la société en général et, par conséquent, ne reflète pas l’ampleur de la problématique.

La nature de la lésion codée dans les fichiers administratifs de la CNESST est liée à la lésion qui a entraîné l’ouverture du dossier. Cette nature demeure inchangée même s’il y a modification de l’état psychologique des travailleurs dans la trajectoire de retour au travail. Ainsi, une éventuelle dégradation de l’état psychologique d’un travailleur souffrant d’un TMS n’est pas visible dans les fichiers administratifs de la CNESST.

En raison des limites associées à la méthodologie, l’estimation des coûts des lésions professionnelles représente probablement une sous-estimation des coûts « réels ».

D’abord, les débours ont une maturité moyenne d’environ trois années. Les coûts estimés ne comprennent donc pas les débours survenus après la période de maturité. De plus, les indicateurs économiques ne sont pas représentatifs de la situation de l’ensemble des lésions professionnelles survenues au Québec, mais uniquement de celles déclarées et acceptées par la CNESST. Ensuite, plusieurs éléments de coûts n’ont pas été inclus dans les estimations (par ex., dommages matériels, heures supplémentaires, assignation temporaire, etc.).