NOTE IMPORTANTE : Certains de ces éléments peuvent aussi être pris en charge par d’autres professionnels de la santé, notamment les professionnels de la réadaptation. Bien entendu, ce partage des rôles/responsabilités dépend des actes réservés aux différents professionnels dans votre région du monde.
- Se positionner de manière éthique entre la situation du travailleur et les besoins de l’organisation. Tenir compte de leurs interactions et interdépendances (Corbière et coll., 2020)
- Informer le personnel chargé de la santé et de la sécurité au travail de l’état de santé du travailleur (p. ex., signes précurseurs) et lui prodiguer des conseils sur la manière de soutenir un travailleur dans son processus de RT (Corbière et coll., 2020)
- Aider le travailleur à comprendre son état de santé et l’encourager à participer activement au processus de rétablissement (Corbière et coll., 2020)
- Centrer ses interventions sur le rétablissement du travailleur tout en respectant la confidentialité des informations personnelles et médicales le concernant (Corbière et coll., 2020)
- Suivre le traitement médical préconisé et l’évolution de l’état de santé du travailleur (Corbière et coll., 2020)
- Prendre en compte de la situation psychologique et physique du travailleur ainsi que de ses antécédents professionnels (Corbière et coll., 2020)
- Surveiller l’état de santé du travailleur tout en tenant compte de ses conditions de travail (Corbière et coll., 2020)
- Discuter des conditions de travail avec le travailleur et prenant en considération tout conflit ou autre facteur de stress provenant de l’environnement organisationnel. Savoir que les conflits interpersonnels (notamment ceux entre le supérieur immédiat et le travailleur) peuvent compromettre le retour du travailleur au sein de l’équipe. Travailler à des solutions avec les parties prenantes impliquées (Corbière et coll., 2020)
- Utiliser une intervention basée sur la résolution des problèmes identifiés pour aider le travailleur à appliquer les stratégies développées ensemble (Corbière et coll., 2020)
- S’assurer que le travailleur a accès aux ressources nécessaires à son rétablissement (p.ex., les ressources médicales, la réadaptation et les aménagements au travail) (Corbière et coll., 2020)
- Soutenir le travailleur dans la compréhension de son problème de santé (Corbière et coll., 2020)
- † Évaluer régulièrement le mode de vie du travailleur (p.ex., le sommeil, les activités de la vie quotidienne) et ses symptômes physiques, cognitifs et psychologiques (Corbière et coll., 2020)
- † Avoir une bonne connaissance des différents diagnostics en santé mentale / psychique afin de pouvoir les distinguer et les expliquer au travailleur si nécessaire (Corbière et coll., 2020)
- Identifier les déclencheurs potentiels d’une absence maladie (p.ex., ceux de l’environnement de travail et de la vie personnelle) (Corbière et coll., 2020)
- Entretenir avec le travailleur une relation fondée sur la confiance et une bonne alliance thérapeutique (Corbière et coll., 2020)
- Connaître les procédures de gestion de la présence au travail et le programme de RT de l’organisation (Corbière et coll., 2020)
- Participer aux activités de prévention qui favorisent la santé et la sécurité au travail (Corbière et coll., 2020)
* Au Québec, les infirmières ou infirmiers cliniciens et praticiens partagent certains rôles et responsabilités avec les médecins. Ils peuvent donc prendre en charge certains de ces éléments.
† S’applique plus spécifiquement aux travailleurs avec un trouble mental courant (ou trouble psychique)
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