Étapes de retour au travail (RT) Actions

Absence et période de récupération

1. Consulter des professionnels de la santé (p. ex. le médecin de famille) ou d’autres spécialistes de la santé (p.ex., psychologue).

2. Aviser son supérieur immédiat, le plus tôt possible, de son absence au travail.

3. Aviser le responsable de la gestion des absences et le représentant sy.ndical (s’il y a lieu) de son absence au travail selon la procédure de l’établissement et les conventions collectives en vigueur.

4. Fournir au responsable de la gestion des absences (ou au service/personne responsable de l’organisation) toutes les pièces justificatives nécessaires (p.ex. : certificat/attestation médical, déclaration d’accident du travail ou maladie professionnelle) et collaborer à l’enquête. Note : Le certificat/attestation médical est nécessaire pour connaître le diagnostic et s’assurer de la relation causale avec les facteurs de risque au travail.

5. Suivre les recommandations médicales, telles que prescrites, par le médecin traitant.

6. Fournir au médecin et aux professionnels une description détaillée du type de travail et des exigences requises par celui-ci.

7. Réfléchir aux informations à partager avec son supérieur immédiat et ses collègues concernant son absence maladie (c.-à-d. prise de décision concernant la divulgation de son état de santé ou diagnostic).

Première communication avec le travailleur par le milieu de travail

Non applicable

Évaluation du travailleur (capacités) et de son travail (exigences)

8. Collaborer aux démarches proposées par les parties prenantes visant à l’évaluation de sa situation, de manière à établir un bon équilibre entre ses capacités et les exigences du travail.

9. Maintenir, durant l’absence maladie, le contact avec son supérieur immédiat (ou tout autre représentant de l’employeur désigné) et ses collègues de travail (ou le représentant syndical).

Planification de la solution de RT avec aménagements au travail

10. Participer à l’élaboration, à la mise-à-jour et à la validation de son plan de RT avec les acteurs concernés. Il s’agit donc de collaborer à la recherche de solutions avec le supérieur immédiat, le médecin traitant et les autres cliniciens de réadaptation. Le « comité paritaire de santé et de sécurité » peut aussi participer. Ceci implique notamment l’identification et la priorisation des aménagements au travail.

11. Partager ses perceptions relatives au RT avec les acteurs concernés (p.ex., obstacles perçus et réflexions sur les différentes stratégies pour les surmonter).

12. S’engager à rechercher les moyens de se rétablir et de reprendre le travail.

13. Participer activement aux différentes interventions médicales et de réadaptation au travail (p. ex., physio, ergo, psy).

Note : La rencontre avec le supérieur immédiat peut parfois être une source de stress pour le travailleur. Afin de favoriser une communication efficace entre le travailleur et son supérieur immédiat (ou autre personne qu’il aura désignée), nous vous proposons la fiche nommée « La planification de la réintégration au travail », . Cette démarche peut être facilitée par l’accompagnement du représentant syndical.

 

Reprise du travail (jour 1)

14. Aviser son supérieur immédiat ou la personne désignée à la coordination (PDC) si des tâches prévues dans le plan de RT sont mal adaptées aux capacités actuelles, s’il y a des besoins de formation ou d’information (p. ex. une nouvelle procédure), des questions ou des changements dans l’état de santé qui ont des conséquences sur le travail.

15. Vous assurer que les termes de son plan de RT soient respectés.

16. Appliquer les stratégies et les aménagements au travail qui ont été planifiés et les réviser si nécessaire avec l’équipe traitante et son employeur.

Suivi du RT

17. Participer au processus d’évaluation du programme ou des mesures mises en place par l’établissement.

18. Participer activement aux rencontres de suivi avec le supérieur immédiat, la personne désignée à la coordination (PDC) et les autres professionnels de la santé.

19. Faire part à son supérieur immédiat des difficultés éprouvées, le cas échéant. Ceci implique de faire un suivi des facteurs personnels (p. ex., enfants à charge) et organisationnels (p. ex., charge de travail) qui pourraient affecter son maintien en emploi.

20. Faire part au service de la gestion des absences de tout changement dans sa condition médicale qui pourrait entrainer une nouvelle absence.